Battle N ° 1 : Slem VS Nasturtium ( Equipe 1 )

Vous vous retrouvez dans un décors de votre roman fantastique/fantasy préféré. Comment c'est ? Quelles sont vos impressions ?
( Sujet par Lyson )

Consignes :
-30 lignes minimum, 50 lignes maximum.
-Écriture times new roman, taille 12. (si vous envoyez par mail choisissez le format "doc" ou "odt" )
-Présence de description d'un lieu et d'un personnage.
-Texte au présent, à la première personne



VOUS AVEZ JUSQU'AU 23 MAI POUR VOTER!

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Bonne lecture

J’étais tranquillement en train de lire mon livre fantasy préféré, Les Compagnons de l’Arc-en-ciel, quand soudain, une trace attira mon attention, maniaque comme je suis, j’essayais de la retirer avec mon ongle mais je sentis que mon doigt se faisait « aspirer » par le livre.

*Non, ce n’est pas possible, je délire, mon doigt ne peut pas se faire aspirer par un livre !*

Et pourtant, je sentis que toute ma main, et même mon bras se faisait « aspirer ». Puis ma tête et…

Trou noir.

Je me réveillais, complètement désorientée, dans un salon violet.

*Un salon ? Mais qu’est ce que je fiche ici moi…*

Je me relevai et observa l’intérieur. Un canapé, un pouf, des rideaux, des tableaux et un tapis violet. Cette table basse jonché de magazines, de livres et d’un plateau de verres à thé, cette bibliothèque derrière le rideau de perles et même cette télé en face du canapé…Tout était comme je l’avais imaginée, le loft de Dimanche, c’était à cette histoire que je m’étais arrêtée…

*Mais non c’est impossible, comment se pourrait-il que je sois arrivé dans le loft d’une personne imaginaire, c’est totalement absurde !*

Tout à coup, quatre personnes se métamorphosèrent sous mes yeux, me faisant sursauter ainsi qu’un petit
hérisson que je n’avais pas encore remarqué. Je reculais, effrayée…

-C’est qui elle ? dit un étrange homme aux longues oreilles et à la peau rouge.
-Surement une amie de Dimanche Alezan, répondit une petite asiatique, tu pense pouvoir effacer la mémoire des gens Horizon ?

*Horizon ? Alezan ? Non ce n’est pas possible…*

-Je ne sais pas Fleur-De-Lotus, il me faudrait l’aide de Stella…

Cette dernière occupée depuis quelques instants à essayer de récupérer son hérisson releva la tête. Et là…Ce fut comme un électrochoc pour moi…Stella était d’une beauté presque irréelle possédant deux yeux aussi beaux que des coquillages, une peau blanche qui dépassait l’imaginaire et une lourde chevelure noire qui tombait sur ses épaules. J’aurais tellement aimée être aussi jolie qu’elle…

-Qui es-tu ?

Sa voix douce me fit sursauter.

-Je suis terrienne et je m’appelle Sylvia, j’étais en train de lire votre livre quand…
-Quel livre ?

Je ne compris pas.

-Quel livre ? Répéta Stella plus fort.
-Eh bien « Les Compagnons de l’Arc-en-ciel », votre livre…
-Je ne suis pas écrivain, tu te moques de moi ! De quel livre parles-tu ?
-Mais je dis vrai, je vous assure ! le livre dont je parle conte les histoires de Stella, Horizon, Alezan et Fleur-De-Lotus qui cherche à refaire naitre l’Arc-en-ciel pour que vous ne soyez pas obligés de vous faire la guerre…
-Elle dit vrai Stella je le sens, dit Horizon en posant une main sur l’épaule de Stella, il faut l’aider à retourner d’où elle vient.

Stella réfléchit puis acquiesça. Pendant une quinzaine de minutes, Horizon et elle chantèrent des enchantements dans une langue inconnue de Stella puis ils s’arrêtèrent.

-Dans quelques minutes tu seras chez toi, reprit Horizon, au revoir !
-Au revoir et…
Je nus pas le temps de finir je me sentis partir…

Trou noir.

Je me réveillais en sursaut dans mon lit.

-Ce n’était qu’un rêve ! M’exclamais-je, tout sourire.

J’éteignis la lumière, posât mon livre entrouvert à la page de la fin de l’histoire de Dimanche et m’endormit.

Mais je ne vit pas que, sur la page de papier, l’illustration de Dimanche bougea…

Un bruit sourd. Une lumière éblouissante.
Extirpée de mon sommeil, j'ouvre péniblement les yeux. Autour de moi régne une singulière agitation : des pas empressés, un brouhaha constant, des murmures inquiétants... Je me trouve peu à mon aise, allongée sur une banquette qui empeste l'odeur du vieux cuir. J'entreprends de me redresser et de faire l'état des lieux. Il s'agit sans doute d'un train car j'en reconnais les grandes vitres couvertes de traces de doigts, les soutes à bagages au dessus de ma tête ainsi que les portes battantes du compartiment. La nuit est tombée, dehors tout est recouvert d'un épais voile noir et je suis bien incapable d'identifier l'endroit où ce train s'est arrêté. Je ne croise que mon reflet dans la vitre et constate avec surprise que je suis vêtue d'une longue et austère robe noire surmontée d'une cape. Où suis-je ? Qu'est-ce que je fais habillée de la sorte ? Que faire à présent ? Des milliers de questions fourmillent dans mon esprit mais je n'ai de réponse pour aucune d'entre elles. Je me décide enfin, pousse la lourde porte et accède au couloir du train. Des jeunes gens de mon âge vont et viennent, bavardant avec entrain, tantôt rieurs, tantôt anxieux. Je me mêle à eux et descends du train. Le tumulte alors redouble et l'obscur voile nocturne m'enveloppe. Tout se confond, les gens me bousculent, la foule m'entraîne... Je suis sur le point de céder à la panique quand soudain une voix bizarrement familière m'interpelle : « Les premières années, par ici s'il vous plait ! ».
Un homme gigantesque surgit devant moi, une lanterne à la main. Ses longs cheveux noirs et sa barbe broussailleuse dissimule la plupart de son visage, ne laissant entrevoir qu'une paire d'yeux perçants. Il se trouve vêtu d'un immense manteau en peau de je ne sais quel animal, d'où dépassent deux mains colossales. L'une d'elles, tenant la lanterne, la rapproche de mon visage de façon à l'éclairer. Terrifiée, je le fixe sans ciller, n'osant pas même baisser les yeux. Une personne de cette taille ne peut être humaine, c'est impossible. Que me veut donc cet homme ? Qui est-il ? Que va-t-il encore m'arriver ? Coupant court à toutes mes interrogations, le visage du géant s'illumine d'un sourire amical et je me rassure sur le champ. « Première année, n'est-ce pas ? Viens donc par là, toi. » Je le suis tant bien que mal. Nous arrivons au rivage d'un lac, une large étendue d'un noir d'encre où se découpe superbement le doux halo de la lune. La terre et le ciel se noyent dans l'horizon, se fondent dans la nuit sombre. Soudain, au même instant, une centaine de lanternes s'allument sur l'eau, nous laissant découvrir, à moi et aux autres jeunes personnes qui m'entourent, de modestes petites embarcations en bois. Un silence angoissé pèse sur le petit groupe mais le géant nous pousse gentiment, nous invitant à prendre place dans les barques. Je m'exécute prestement sans trop me poser de questions, au point où j'en suis.
Quand la berge est enfin désertée, les petites barques s'animent et glissent lentement sur l'eau glacée du lac. La seule chose dont je me soucie à présent est d'éviter de tomber par dessus bord, mais la grave voix du géant brise le silence : « Bientôt, vous allez pouvoir voir le château ! ». Un château ? Quel château ? Le pièces du puzzle commençent à s'imbriquer quand brusquement, les embarcations virent de bord, le brouillard se dissipe. Une grandiose forteresse apparait. Elle embrassait le ciel de ses plus hautes tours et resplendissait par mille lumières, semblant vouloir m'aspirer toute entière de sa majesté. Auréolé d'étoiles, le château se dressait là avec bienveillance et dignité. Je me sens à la fois si petite devant tant de splendeur et si apaisée par le sentiment chaleureux que cette vision me procure. Je n'ai qu'une envie : entrer, passer les lourdes portes que je distingue d'ici, me mêler au flot de la foule qui parait connaître par cœur les lieux. Et malgré tout, j'ai l'impression d'être comme eux, l'un des leurs, d'être ici comme chez moi. Alors, le géant s'écrie « Bienvenue à Poudlard ! ».